Le donneur de sang

Descrizione

Quelle est l’importance de quelques litres de sang pour un jeune homme qui a encore toute la vie devant lui, mais qui la voit barrée par un obstacle insurmontable, une maladie rare qui ne touche qu’une centaine de personnes dans le monde ?

Maria Tedeschi a réussi, également avec ce roman, à faire ressortir la véritable essence de sa direction narrative, dans ce cas je me réfère à l’intéressant drame personnel, caractérisé par les accents offerts par une volonté et une force humaines extraordinaires.

Tout est bien “habillé” d’une sorte de “remède médical” (dont je n’anticipe volontairement rien), grâce auquel on parvient toujours à trouver une issue aux stéréotypes et aux habitudes d’une société capable de faire d’un individu un “objet-victime”, un “déserteur” qu’il faut abandonner, dès qu’elle l’a consumé et dépouillé, en attendant que vienne le moment fatal.

Mais lorsque la vie semble nous montrer la dernière partie de notre voyage, c’est dans ces derniers pas que se présente l’opportunité d’aller de l’avant…. d’aller de l’avant, toujours et dans tous les cas, en se libérant de tous les pièges lourds et inutiles qui nous entourent.

Nous sommes en présence d’un texte difficile, émotionnellement débordant de rage contre un destin injuste, mais, en même temps, il ne manque pas de moments de paix intérieure, où l’esprit de l’individu fait appel à une sorte d’énergie universelle, dans le seul but d’échapper à la douleur, à l’enfant de cette pensée, ou plutôt à la peur qui en découle, inextricablement liée au “passage vers l’inconnu“, que seuls une mélodie, un amour impossible, un passage à travers l’obscurité vers une nouvelle existence sont capables d’offrir.

Ainsi Mirko, le protagoniste, ouvre son cœur et laisse circuler une énergie extérieure, et peut-être que grâce à elle le lecteur pourra aussi la percevoir en lui-même, au point de comprendre naturellement ce pouvoir et de permettre à l’âme “enfermée dans le moi”, dans notre intériorité, de réapparaître et de survivre à l’indolence provoquée par l’absence d’espoir.

Mirko n’est peut-être qu’un simple moyen de transport, un simple véhicule pour ceux qui comprennent le véritable sens des mots de l’histoire que Maria Tedeschi a habilement écrite.

Il semble presque avoir construit un pont imaginaire vers la compréhension, au début duquel une morale démiurgique nous rappelle, en réalité, combien nous sommes vulnérables, mais en même temps forts et capables de surmonter les obstacles de la vie grâce à l’amour, même si ce dernier se présente sous la forme d’une lueur dans le ciel noir lors d’une des nombreuses journées d’été que nous avons vécues.

BIOGRAPHIE

Maria Tedeschi est professeur d’anglais et de civilisation dans un Liceo Classico de la province de Naples. Elle est la personne de contact de l’Institut pour l’internationalisation et la mobilité internationale des étudiants. Elle est notamment chargée des relations publiques en anglais de l’Institut avec les pays d’Europe de l’Est.

Depuis plusieurs années, elle est l’ambassadrice de bonne volonté de l’association Cor et Amor à Ivrea et a choisi la gentillesse comme philosophie de vie. Passionnée de voyages, de musique rock et de littérature, elle vit dans la province de Naples avec son mari Aldo et leurs deux enfants, Domenico et Maria Grazia Azzurra. Elle s’est toujours consacrée à la narration, réalisant plusieurs courts métrages[1] avec ses étudiants, également en anglais, qui ont remporté la première place ou une médaille d’or lors de concours nationaux.

Elle a débuté avec le roman “Non chiudere quella porta”, publié par Iseafbooks, qui a reçu de nombreux prix, dont une mention honorable au concours “Amore sui generis”, 2e édition, suivi de “La Maiastra e le vite invisibili”, son deuxième roman, lauréat du prix international de littérature de l’Institut italien de la culture de Naples, édition 2021, et de la “mention spéciale” du jury technique de journalistes et d’écrivains à Sanremo Writers 2023.

Elle a collaboré en tant que compositeur avec plusieurs groupes, chanteurs italiens et anglais, dont certains ont même atteint les demi-finales du concours “Sanremo trend”.

“The Rose Trilogy” en anglais (auto-publié par l’auteur) est son avant-dernier effort littéraire. Œuvre appréciée non seulement en Italie mais aussi dans plusieurs pays du monde, elle a reçu le prix de la critique et a obtenu la deuxième place ex aequo avec l’écrivain John Oldman dans la catégorie des romans publiés à l’étranger lors du concours international “Litterae Fiorentinae”.

La version italienne originale de la trilogie : “La Trilogia delle Rose” a été nominée par Di Carlo Edizioni pour le Premio Campiello et d’autres prix importants. La nouvelle “The Yellow Rose” a également été publiée dans une version audible gratuite : un cadeau de l’auteur pour les malvoyants et est également incluse dans une anthologie littéraire en français : “Vibrations littéraires” Editions We.

Le roman le plus récent de l’auteur est Il Donatore di Sangue (Le donneur de sang), dont l’action se déroule à Naples et qui a été publié par Di Carlo Edizioni. Giuseppe Reale, professeur d’université et directeur du Complesso Monumentale di Santa Maria La Nova, a contribué à ce projet en réalisant une interview sur certains des lieux mentionnés dans le roman. Le texte sera traduit par la maison d’édition en roumain et en français et sera également distribué à l’étranger.

“Pelle ribelle”, l’une des chansons écrites par l’auteur et réarrangées par le groupe milanais “Telìa”, apparaît dans les paroles comme une bande sonore.

Prix du jury technique pour le meilleur court métrage – catégorie senior (high school), édition Cinefrutta 2012, avec la bande sonore du groupe anglais Gold Skies Ahead.

2016/2017 Lauréat de la médaille d’or au concours national des Archives nationales des monuments adoptés par les écoles italiennes “Villa S.Marco, on l’adopte !”, avec une bande sonore autoproduite en collaboration avec le rappeur Dominas.

2017/2018 Prix du concours national des monuments adoptés par les écoles italiennes – Médaille d’or pour la vidéo ” Via Coppola et ses secrets “, bande son du rappeur Nto.

[1]        Meilleur court métrage catégorie Cinecibo, édition 2011, avec une bande sonore d’Eugenio Bennato.